Refus accord CGT Intérim : pourquoi ce rejet est justifié

Le refus accord CGT Intérim ne relève ni d’un réflexe idéologique, ni d’un blocage systématique. Il résulte d’une analyse détaillée et d’une volonté de protéger les salarié·es permanents du secteur de l’intérim. Voici pourquoi.

❌ 1. Une clause de non-concurrence injustifiée

Le texte prévoit une clause de non-concurrence qui s’applique même après moins d’un an de contrat. Résultat : un·e salarié·e ne peut pas postuler ailleurs, sous peine de sanction. Ce mécanisme enferme les travailleur·ses dans une précarité juridique inacceptable.

❌ 2. Aucune mention de l’endométriose

Une personne menstruée sur dix souffre d’endométriose. L’accord proposé ne prévoit aucun aménagement ni reconnaissance spécifique. Ignorer cette réalité revient à invisibiliser une partie des salarié·es.

❌ 3. La solidarité entre collègues fragilisée

Les congés de solidarité peuvent être donnés, mais s’ils ne sont pas utilisés, ils sont tout simplement perdus. Aucune portabilité n’est prévue. Cet accord affaiblit l’entraide plutôt que de la renforcer.

❌ 4. Le travail du dimanche banalisé

Travailler le dimanche est présenté comme un « plus », mais dans les faits, c’est moins de repos, moins de vie sociale, moins de temps en famille. Le refus accord CGT Intérim rejette cette précarisation déguisée en liberté.

🎥 Une vidéo pour comprendre notre refus

Nous avons résumé notre position dans une vidéo claire et engagée.

✊ Pourquoi ce refus est un acte de responsabilité

Refuser cet accord, ce n’est pas bloquer. C’est protéger. C’est s’opposer à un recul organisé et exiger un véritable progrès pour les salarié·es.

Le refus accord CGT Intérim est une étape. Il incarne notre volonté de négocier un meilleur cadre collectif.

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