Montluçon et Moulins : La Poste persiste dans l’exploitation des intérimaires, la CGT ne lâche rien.
À Montluçon et à Moulins, l’oppression des travailleurs intérimaires par La Poste continue d’exacerber les tensions sociales.
Les conditions de travail dans les Centres de Traitement de La Poste, situés dans l’Allier, sont devenues l’incarnation même d’une exploitation délibérée et inhumaine.
La vétusté des locaux, combinée à l’insouciance des normes de sécurité, dans une zone classée SEVESO à Montluçon, est révélatrice d’un mépris flagrant pour la santé et la dignité des salariés.
Les salariés intérimaires de Montluçon, souvent relégués au rang de main-d’œuvre jetable, subissent une pression insoutenable.
Les primes leur sont systématiquement «oubliées », alors que les heures supplémentaires s’accumulent, notamment lors desélections législatives anticipées.
Malgré la canicule estivale, les locaux non climatisés demeurent privés de dispositifs de base pour s’hydrater. Face à cette situation, la direction de La Poste a opté pour es manœuvres cosmétiques, repeignant
la façade des bâtiments tout en refusant de s’attaquer aux véritables causes du mal.
La CGT Intérim, en partenariat avec la CGT FAPT et les unions locales, s’est mobilisée à maintes reprises pour dénoncer ces abus.
Une délégation syndicale, envoyée pour inspecter les lieux, a été accueillie avec indifférence et arrogance par un directeur plus soucieux de préserver les apparences que de garantir des conditions de travail dignes.
Alors que des actions syndicales ailleurs en France ont permis des avancées notables, la situation à Montluçon et à Moulins demeure figée, témoignant d’une stratégie délibérée de La Poste pour repousser les revendications des plus précaires.
Face à l’inertie des pouvoirs publics et des entreprises de travail temporaire, la CGT Intérim refuse de céder.
Un rendez-vous décisif est prévu pour le 17 septembre, date à laquelle la CGT retournera sur le terrain pour exiger le respect des droits des intérimaires.
La lutte continue, et la CGT ne relâchera pas la pression tant que justice n’aura pas été rendue. Les droits des travailleurs ne se négocient pas, ils s’arrachent.