Mort d'un Salarié Intérimaire sans-papiers délégué par CRIT Intérim... Dans l'indifférence comme tant d'autres qui ont succombé. Déni de réalité pour la direction qui organise l'assemblée générale des actionnaires à Saint Ouen (93) à 10h00 Vendredi 10 Juin. La CGT Intérim appelle...
Depuis 9 heures, une vingtaine d’élus de la CGT de MANPOWER occupent l’agence, sise 54 av Clémenceau à Montpellier. Ils sont soutenus par l’Union Départementale CGT de l’Hérault.
Depuis les dernières élections, quelques salariés élus rencontrent de la part de certaines agences, une discrimination à l'embauche.
Non contents des excellents résultats remportés par la CGT lors des élections dans cette entreprise, plaçant le syndicat bien loin devant ses autres concurrents, la Direction et quelques agences tentent d’entraver l’exercice des mandats de quelques élus.
Ni la CGT Manpower France ni la CGT Intérim ne peuvent en aucun cas accepter cette situation.
Depuis des années, l’exercice des mandats des représentants du personnel semblait se stabiliser dans l’intérim. Contrairement au reste des entreprises de travail temporaire où l’obligation d’attribuer des missions aux nouveaux élus est généralement respectée, les heures de délégation, de réunion et les frais de déplacement, payées, chez MANPOWER il en est autrement.
L’agence de Montpellier s’est illustrée par une pratique délibérée et cynique du chantage à l’emploi. Ce n’est pas aux agences et à la Direction de décider la façon dont doivent être exercés les mandats représentatifs.
Cette situation a assez duré ! Les salarié-e-s ont décidé de dire BASTA !
La CGT MANPOWER et la CGT Intérim exigent :
• L’arrêt du chantage à la mission
• L’arrêt des provocations, remarques et intimidations lors des prises des heures de délégation
• Le paiement des heures de réunion et des frais de déplacement
• La tenue systématique des entretiens de prise de mandat pour tout nouvel élu, tel que c’est stipulé dans l’accord de droit syndical de Manpower, avec la présence renforcée d’un représentant du personnel qui supervisera.
Le président Macron et son gouvernement, poursuivent leur violente offensive contre les salarié.e.s.
Que l’on travaille dans le secteur public ou le privé, que l’on soit intérimaire, embauché.e ou sans emploi, nous sommes l’objet d’une attaque sans précédent contre nos garanties collectives.
La casse de nos droits, gagnés par les luttes de ces dernières décennies, s’accompagne de cadeaux fiscaux pour les riches et les puissants dont les plus fortunés accumulent déjà 571 milliards d’euros !
Mais l’heure n’est pas au pessimisme ambiant !
La CGT se fixe l’objectif de construire partout le rapport de force par la grève qui permettra de faire entendre nos revendications et de stopper la mécanique infernale des mesures régressives.
Si on ne veut pas se faire laminer, il est urgent de se mobiliser dans toutes les entreprises.
Durant ces derniers mois, la grève éclate dans de nombreuses entreprises. Ces luttes se traduisent souvent par des avancées importantes. Et pourtant, les médias se gardent bien de le faire savoir.
A l’appel de la CGT, de FO, des syndicats étudiants UNEF, UNL et FIDL, une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle aura lieu le jeudi 28 juin. Cette nouvelle journée est la preuve de notre détermination et de l’élargissement de la contestation. Elle s’inscrit dans un processus revendicatif de construction du rapport des forces qui se poursuivra pendant l’été et à la rentrée.
La CGT Intérim appelle l’ensemble des travailleurs en mission et les employé.e.s permanent.es des agences d’intérim à s’organiser et à répondre favorablement aux appels à la grève et à la mobilisation.
Manifestation unitaire
Jeudi 28 juin 2018
Pour la manifestation parisienne: rendez-vous 14h00 à Bastille
Pour la province : restez attentifs aux appels lancés par la CGT locale et dans les entreprises où vous êtes en mission !
ATTENTION AU RACKET ! NON AU TRAVAIL GRATUIT !
La journée de solidarité a été instituée en 2004 par le gouvernement à la suite de la canicule de l’été 2003 qui entraîna la mort de près de 15 000 de nos anciens dans une certaine indifférence… Depuis, chaque salarié doit travailler une journée supplémentaire chaque année. Le salarié fournit à son employeur cette journée de travail gratuitement (sans rémunération).
Depuis 2008, la date est fixée par accord d’entreprise, à défaut d’accord collectif il revient à l’employeur de déterminer seul la date de cette journée (initialement le lundi de Pentecôte) et ses modalités d’accomplissement après simple consultation du Comité d’Entreprise. Aujourd'hui, force est de constater que les problèmes de financement pour la prise en charge des personnées âgées et des personnes dépendantes, n'est pas du tout du tout assurée par l'Etat. Les nombreuses grèves dans les EHPAD (Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) en sont la preuve.
La journée de solidarité est une véritable arnaque.
Comment cela se passe pour les salariés intérimaires ?
Vérifiez sur votre contrat de mission que la date de la journée de solidarité est bien identifiée. Dans le cas contraire, la journée de solidarité ne s’impose pas aux salariés intérimaires. Le lundi de Pentecôte est bien un jour férié. Ainsi, si le lundi de Pentecôte ne figure pas sur votre contrat comme journée de solidarité, il est alors rémunéré comme un jour férié.
Si la journée de solidarité figure sur votre contrat, elle est une journée de travail normale. Vous devez donc être rémunérés sur la base du nombre d’heures effectuées au cours de cette journée. Les heures effectuées sont payées au taux normal, même si la journée de solidarité est fixée un jour férié. Cette journée peut déclencher des heures supplémentaires si vous avez travaillé plus de 35 heures au cours de la semaine.
Que se passe t-il lorsque l’entreprise utilisatrice dans laquelle vous effectuez la mission vous impose un JRTT pour la journée de solidarité ?
Si les salariés de l’entreprise utilisatrice ne travaillent pas pendant cette journée et se voient imposer la prise d’un JRTT, vous devez prendre également un JRTT.
Si vous n’avez pas de JRTT, la journée de solidarité devra vous être payée, sauf si le contrat de mission prévoit que la journée de solidarité sera non travaillée et non rémunérée.
Le CDI-Intérimaire est soumis aux mêmes règles que les salariés intérimaires en contrat de travail temporaire classique. En revanche, si le jour férié ou la journée de solidarité est une journée non travaillée dans l’entreprise utilisatrice, elle est payée au salarié en CDI-Intérimaire comme pour les salariés de l’entreprise utilisatrice.
De nombreuses grèves éclatent un peu partout en France. Aux luttes des cheminots, des salariés de AIR France, des électriciens et gaziers, des postiers, viennent se greffer des grèves dans les entreprises du privé pour des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail et des embauches en CDI.
Dans la continuité de décennies de contre-réformes réduisant la qualité des services publics, l’actuel gouvernement entend aller plus loin dans cette politique de destruction.
Il s’agit à tout prix de casser de l’emploi public (objectif minimum de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires d’ici 2022), en passant par la privatisation et l’abandon de missions. Pour l’usager, devenir « client », ça coûtera plus cher au final, sans garantie d’un meilleur service ! Rappelons qu’un fonctionnaire coûtera toujours moins cher qu’un actionnaire.
Ne nous y trompons pas, la situation des services publics est déjà fortement dégradée.
A la SNCF, le matériel n’est pas renouvelé et tombe fréquemment en panne. Dans la Santé, la situation est intenable avec une tiers-mondisation de notre système de soins.
L’avenir des services publics, leur développement, leur efficacité pour répondre aux besoins, leur accessibilité à tous, comme celle de la protection sociale (sécu, retraite, famille, chômage) font bien partie des enjeux posés dans
la période.
Pour la CGT, nous avons besoin de refonder les services publics en partant des besoins !
La CGT INTERIM vous appelle à participer à la grève nationale et aux manifestations
Mardi 22 mai
Pour PARIS : Rendez-vous à 14H, République
Communiqué de l'Union Départementale CGT de Loire-Atlantique
L’Union Départementale CGT de Loire Atlantique ne peut rester sourde au déchainement de violence qui a lieu depuis 4 jours maintenant sur le site de l’ex projet d’aéroport à NDDL.
La décision d’intervention pour déloger des occupants doit respecter le droit certes mais aussi l’intégrité humaine. Ce déploiement militaire est sans précédent en France depuis des décennies, avec 2500 militaires, des véhicules blindés, des drones, hélicoptère et des engins de génie civil.
Comme nous l’avons affirmé depuis des années, l’usage de la force n’est pas une réponse pertinente pour sortir par le haut d’un projet mal pensé, que le gouvernement lui-même a décidé de stopper.
L’utilisation d’armes détonantes très puissantes, de flashball, de grenades de désencerclement à outrance fait peser le risque d’un nouveau drame. La volonté est de marquer les corps : c’est intolérable et potentiellement criminel.
Ce ne peut être une réponse ni valable ni légitime pour arriver à des objectifs qui ne sont pas clairs.
Les charges et violences contres des manifestants pacifiques donnent le sentiment d’un aveuglement qui porte en lui la volonté d’anéantir les revendications quelles qu’elles soient.
Cette méthode qui sévit aussi dans les universités, devant les lycées, dans les manifestations syndicales est la marque d’un pouvoir autoritaire qui entend se passer de tout débat démocratique.
Les interventions policières pour museler le mouvement étudiant, qui est en devenir contrairement aux propos minorants du président, marque la peur du pouvoir d’un puissant mouvement de la jeunesse qui pourrait fédérer de larges pans de la contestation aux politiques de destruction de notre modèle social solidaire.
La force n’a pas sa place dans les lieux de savoir et d’émancipation. Elle n’a rien à faire non plus dans la rue où le droit de manifester est contesté comme jamais, à Nantes notamment.
Les associations de défenses des libertés mais aussi les médias relayent désormais la présence de dispositifs policiers surdimensionnés et des interventions violentes, inadaptées au maintien de la paix.
La surenchère de la tension est une stratégie qui vise à décrédibiliser les luttes.
C’est le choix qu’à fait le pouvoir politique en place. Cette intransigeance engendre inévitablement des réactions, dans le camp des opposants, qui servent ensuite à légitimer par les pouvoirs publics un usage encore plus important de la force.
Cette spirale est dangereuse. Elle sert à opposer les populations, les générations, les salariés. Elle mène à attiser les haines et les passages à l’acte de groupes violents d’extrême droite, décomplexés par un aval implicite de l’Etat.
La CGT demande l’arrêt immédiat des violences sur la ZAD comme sur tous les lieux de luttes des jeunes et des salariés, et le retour à l’état de paix civile et de débat contradictoire.
TRAVAILLEURS, INTERIMAIRES, ETUDIANTS !
TOUS ENSEMBLE DANS LA LUTTE !
Les fortes mobilisations qui se succèdent partout dans le pays, la grève des cheminots pour défendre le service public ferroviaire, les manifestations des étudiants pour empêcher la réforme néolibérale des universités, les grèves dans plusieurs centres de La Poste, mais également dans le privé, chez Carrefour, Coca-Cola et bien d'autres, sont autant de signes encourgeants pour continuer à descendre dans la rue.
Le Gouvernement s'obstine à casser notre modèle social protecteur. Son seul objectif est d'imposer, par la force et la violence, une société toujours plus injuste, toujours plus inégalitaire parce qu’uniquement tournée vers l’enrichissement des plus riches, vers la satisfaction du grand Patronat et du Médef !
AMPLIFIONS LE MOUVEMENT SOCIAL !
Jeudi 19 avril 2018
TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION
Pour Paris: Rendez-vous 14 h à MONTPARNASSE
Dans les autres villes: consultez les sites internet de votre Union Départementale CGT et des Unions Locales CGT
La CGT INTÉRIM appelle l’ensemble des salarié.es intérimaires et permanents à participer aux manifestations et à faire grève le 22 mars.
La réforme ferroviaire macronnienne et les attaques contre le statut des cheminots, marquent le début de l'offensive du patronat contre l'ensemble de nos accords de branche et les conventions collectives.
Avec la loi Travail et les ordonnances Macron, ils ont liquidé le Code du travail. Maintenant, ils veulent aller plus loin dans la déréglementation, et si on laisse faire on sera aussi impactés en tant qu’usagers.
Faut les stopper, toutes et tous dans l’action.
Pour dire « NON ! » à la casse du mode ferroviaire, du service public, de l'entreprise publique et à la régression sociale impactant l'ensemble des salariés actifs et retraités, rejoignez les rangs de la manifestation nationale unitaire le 22 mars 2018 à Paris, à l'appel de la CGT, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT .
Veuillez trouver ci-après le communiqué de presse réalisé par la Fédération CGT des Cheminots pour le maintien d'un service public ferroviaire digne de ce nom.
Depuis le 12 février 2018, pour obtenir leur régularisation, des travailleurs sans papiers avec la CGT à leur côté se sont mis en grève.
Leur mouvement ne faiblit pas, bien au contraire, ils sont déterminés à poursuivre les occupations jusqu’à l’obtention des 161 régularisations.
Une Caisse de Solidarité est ouverte pour aider les travailleurs en grève sur les 6 piquets de grève, depuis un mois.
La lutte pour l’égalité des droits entre tous les travailleurs, l’unité du salariat, la solidarité ouvrière sont les seuls moyens efficaces pour combattre le dumping social.
Les dons peuvent être envoyés à :
http://www.lepotcommun.fr/pot/wqp2gt1o
Depuis ce matin, 115 travailleurs dont des intérimaires sont en grève coordonnée en île de France, avec la CGT.
Sur Paris, l’agence d’intérim DEFI TECHNOLOGY,16 avenue Daumesnil, a été occupée.
Ils travaillent dans la fabrication des plats cuisinés, dans la collecte des ordures ménagères ou de déchets, dans la distribution express des colis, dans la logistique transport, dans le BTP…
Très souvent intérimaires… Ils sont plus d'une centaine de travailleurs sans papiers de 6 entreprises de différents départements d'Île de France à avoir décidé d'arrêter le travail, se mettre en grève 12 février 2018 avec les différentes structures de la CGT pour exiger leur régularisation.
Ils bossent ici, ils vivent ici, ils restent ici !
Il faut les soutenir !
Liste et adresses des piquets de grève
Ils travaillent dans l'entreprise d'intérim DEFI TECHNOLOGY et sont en grève au
16 Avenue Dausmesnil PARIS 12ème
Dans l'entreprise de collecte d'ordure ménagère SEPUR et sont en grève
Impasse Colbert à WISSOUS - 91
Dans celle de distribution de colis express CHRONOPOST et sont en grève au
9, rue Clément Ader, dans la zone de la Butte aux Cailles à CHILLY MAZARIN - 91
Dans l'entreprise de logistique transport GLS et sont en grève au
29, rue Jean Moulin à ROISSY - 95 (à côté de la commune de Roissy)
Dans l'entreprise de plats cuisinés EVENT-THAI et sont en grève au
8/10 rue Henri Dunant CHEVILLY LA RUE - 94
Dans l'entreprise de collecte et de recyclage de déchets STLG et sont en grève au
74 avenue du Général de Gaulle LA QUEUE EN BRIE - 94
Revendicative et rebelle, la CGT Intérim vous présente le dernier numéro de l'année 2017 de son journal « La Mèche ».
Il se veut un lien de solidarité. Ce journal est le vôtre, à vous de le faire vivre, en nous remontant toute l'actualité sur vos luttes et actions dans l'intérim. La résistance et la contre-attaque se nourrissent par la circulation de l'information rebelle. A vous de la faire grandir !