Mort d'un Salarié Intérimaire sans-papiers délégué par CRIT Intérim... Dans l'indifférence comme tant d'autres qui ont succombé. Déni de réalité pour la direction qui organise l'assemblée générale des actionnaires à Saint Ouen (93) à 10h00 Vendredi 10 Juin. La CGT Intérim appelle...
Alors que les derniers chiffres du chômage en France sont extrêmement mauvais, que la précarité gagne toujours du terrain et que la situation économique se dégrade, la CGT vous invite à la grande manifestation nationale contre le chômage et la précarité, le samedi 1er décembre 2018 à Paris.
Le rendez-vous est à 12h à Paris place de la République.
Dans plusieurs départements, la CGT organise des déplacements en car. Rapprochez-vous des Unions locales et Unions départementales CGT pour vous inscrire.
En avant vers la grande manifestation nationale contre le chômage et la précarité, pour faire entendre notre colère et nos revendications : le droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les travailleurs privés d’emploi !
Dès le 19 novembre 2018, vous voterez pour désigner vos représentant.e.s au Comité social et économique de START PEOPLE.
En 2015, lors des dernières élections professionnelles au Comité d’entreprise et des délégués du personnel chez START PEOPLE, vous avez choisi la CGT comme première Organisation Syndicale.
Des salarié.e.s intérimaires et des employé.es d’agence, ensemble chez START PEOPLE
En se rassemblant sur une même liste CGT aux élections professionnelles, les intérimaires et les permanent.e.s des agences démontrent qu’il est possible de dépasser les clivages traditionnels pour mieux défendre les salarié.e.s.
Quel que soit notre statut, nous avons toutes et tous le besoin de nous défendre. Et collectivement c'est mieux !
Votez CGT aux élections au CSE c’est se donner la force de défendre nos emplois, d'améliorer nos conditions de travail, d'obtenir des augmentations de salaires et d’ouvrir de nouveaux droits sociaux.
Attention ! NOUS VOUS APPELONS À RESTER VIGILANTS !
Basée en Espagne, la société d’intérim EMCONOPA (groupe COPUNO) avait créé une agence d’intérim française pour intervenir, à la demande du groupe espagnol FERROVIAL, sur le chantier ITER à CADARACHE (Bouches du Rhône).
Depuis 2015, elle employait 150 intérimaires espagnols, essentiellement des coffreurs, sans respecter la législation française du travail temporaire.
Avec des contrats de travail français, les ouvriers espagnols ne percevaient jamais les indemnités de fin de mission ni les indemnités compensatrices de congés payés. La totalité de l’effectif était rémunérée en espèces pour une partie de leurs salaires, les heures supplémentaires n’étaient pas forcément majorées, l’égalité de traitement salarial avec l’entreprise utilisatrice n’était pas respectée et un certain nombre d’entre eux étaient entassés dans des appartements dans des conditions indignes. Certains salariés, victimes d’accident du travail, étaient virés et rapatriés sur le champ sans pouvoir bénéficier de la couverture sociale à laquelle ils ont droit.
Au delà des graves atteintes et abus subis par ces travailleurs, la CGT INTÉRIM avait constaté que les cotisations et contributions sociales obligatoires que EMCONOPA prélevait sur les bulletins de paie, n’étaient jamais reversées aux organismes du secteur de l’intérim (FAFTT, AG2R, FASTT, Mutuelle). L’Union Locale CGT de Saint-Paul-lès-Durance relevait également des opérations frauduleuses aux organismes sociaux français.
L’inspection du travail a été saisie.
Lorsqu'en février dernier, la CGT INTÉRIM et le délégué CGT de la société d'intérim s'étaient présentés à l'agence française de EMCONOPA 14 rue du Pont-Neuf, à PARIS, afin d'exiger le paiement des salaires et le versement des cotisations sociales, ils ont découvert que l'agence était en réalité un cabinet conseil ayant des relations très étroites avec la chambre de commerce espagnole en France. Le patron fraudeur pouvait donc compter sur des mains expertes.
Aujourd’hui, EMCONOPA a quitté le chantier, abandonnant les travailleurs à leur sort. Une majorité d'intérimaires ont décidé de rentrer en Espagne, sans avoir été payés de leur travail. D’autres travaillent toujours sur place, repris par FERROVIAL. Cependant, le problème des cotisations sociales et le paiement de la totalité des salaires ne sont toujours pas réglés.
La CGT est intervenue auprès du syndicat espagnol Commissions Ouvrières de Catalogne pour dénoncer les pratiques de banditisme patronal de EMCONOPA et du groupe COPUNO. Le groupe COPUNO est depuis quelques années dans le collimateur des organisations syndicales espagnoles pour des pratiques similaires. Affaire à suivre...
Notre journal bimestriel "La Mèche" n°42, met en exergue les enjeux de la négociation sur l'assurance chômage. A l'heure où patronat et gouvernement s'obstinent à traiter les chômeurs.euses de fraudeurs, féinéants et privilégiés, la CGT est vent debout pour sauvegarder les droits sociaux et en conquérir de nouveaux.
A lire aussi dans ce numéro, le droit de retrait massif de salarié.e.s intérimaires à La POSTE de GENNEVILLIERS.
Mercredi 24 octobre 2018, une trentaine de salariés intérimaires détachés à la GAS, (filiale GEFCO, ex EVN PSA) ont exercé leur droit de retrait et se sont retirés collectivement de leur poste de travail après la pause repas du soir.
Excédés par les réflexions humiliantes, pressions et propos agressifs de responsables et les sanitaires fermés, insuffisants et en piteux état, le manque d’aération à l’UEP, les salariés intérimaires de PROMAN, ont pris la parole pour dire ce qui n’allait pas.
Le mécontentement et l’atteinte à la santé mentale et physique se composent de menaces de fouilles, l’adhésion forcée au CET (Compte Epargne Temps), le non-paiement des IFM et le temps passé aux visites médicales, le refus de congés pour évènements familiaux, le refus de déclarer un accident du travail, etc.
Devant ce droit de retrait massif, le responsable de Site et celui des ressources humaines de GAS se sont rendus sur place.
Après discussion, les salariés intérimaires ont obtenu :
- qu’aucun intérimaire ne soit mis en fin de contrat et aucune mesure de rétorsion ne soient prises pour avoir exercé leur droit de retrait
- Que l’agence d’intérim Proman soit contactée pour régler les problèmes
- De revoir avec la hiérarchie pour les problèmes « dits de communication » avec les salariés
- De relancer PSA pour la remise en état des sanitaires
- De voir les salariés pour régler la non déclaration d’accident du travail et les congés pour évènements familiaux.
Cette première réaction collective des salariés n’a pas été vaine puisque dès le lendemain, un accident du travail non déclaré l’a été et un jour de congé pour évènement familial accordé !
EMPLOI, SALAIRES, SERVICE PUBLIC, RETRAITES :
C’EST LE MOMENT DE SE MOBILISER
çà suffit !
Ce qui coûte un pognon de dingue, ce sont les exonérations, les cadeaux au patronat et l’évasion fiscale !
Tous ces cadeaux au patronat ne servent qu’à licencier et précariser, pour enrichir les actionnaires !
Le MEDEF revendique la dégressivité des allocations chômage. Les salarié.e.s intérimaires en seront les principales victimes !
A savoir :
- LA CASSE DES REGIMES DE LA RETRAITE: RETRAITE PAR POINTS ET PAR CAPITALISATION
- LA CASSE DU REGIME D’ASSURANCE-CHOMAGE ET LA BAISSE DES ALLOCATIONS
- LA CASSE DES SERVICES PUBLICS
- LA CASSE DE NOTRE SYSTEME DE SANTE
- LE GEL DES PRESTATIONS SOCIALES
Ce ne sont ni les précaires, ni les salariés, ni les retraités, ni les services publics qui coûtent cher mais les exonérations de cotisations et l’évasion fiscale.
Tous ensemble, public et privé, jeunes et retraités pour résister dans l’unité en affirmant nos revendications
Mardi 9 octobre 2018
Toutes et tous, en grève et en manifestation !
La CGT Intérim, vous appelle, le mardi 9 octobre 2018, à vous mettre en en grève, ainsi qu’à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France.
Pour PARIS, le rendez-vous est fixé à 14h00, Place du 18 juin 40 (devant la Tour Montparnasse, sous le ballon de la CGT INTERIM
Revendicative et combative, la CGT Intérim vous présente le numéro de l'été 2018 de son journal « La Mèche ».
Il se veut un lien de solidarité. Ce journal est le vôtre, à vous de le faire vivre, en nous remontant toute l'actualité sur vos luttes et actions dans l'intérim. La résistance et la contre-attaque se nourrissent par la circulation de l'information rebelle. A vous de la faire grandir !
Si vous souhaitez recevoir systématiquement votre journal par messagerie électronique (plus rapide et moins couteux qu'en envoi postal!) merci de nous le faire savoir en nous adressant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les élections professionnelles aux Comités d'entreprise et des Délégués du Personnel, ont toujours été marquées par des résultats encourageants pour la CGT.
Depuis les grandes grèves de 2016 et 2017 contre la Loi Travail et les ordonnances Macron, les salariés intérimaires qui décident de se battre pour leur avenir sont de plus en plus nombreux et rejoignent la CGT.
Le 4 décembre 2018, va se se tenir le 1er tour des élections dans la société d'intérim START PEOPLE.
Vous voterez pour désigner vos représentants du personnel dans le Comité Social et Economique (CSE).
D'ores et déjà, si vous travaillez régulièrement pour START PEOPLE et vous adhérez aux valeurs de la CGT, vous pouvez devenir candidat sur nos listes, prenez contact avec nous !
06 81 21 93 14 - 07 81 19 93 37
Les intérimaires font grève pour se faire respecter
Chez NOVARES (ex Mécaplast à Amiens), l’égalité de traitement entre salariés embauchés et intérimaires n’est pas respectée.
Cela va du taux horaire inferieur aux embauchés et les différentes primes qui ne sont pas versées pour un grand nombre d'entre eux.
La colère grondait depuis longtemps. Le 20 juillet, une quarantaine de salarié.e.s intérimaires décident de débrayer.
Soutenus par les embauchés et la CGT, ils exigent le paiement de leur salaire tel que le prévoit la grille de l’entreprise utilisatrice et le versement des primes. Ce ras-le-bol a semé un véritable vent de panique chez NOVARES ainsi que chez ADECCO et MANPOWER, les deux sociétés d’intérim qui envoient les salariés en mission. Les jours suivants, les enseignes d’intérim et la direction de l’usine sont descendus dans les ateliers, pour essayer d’enrayer le mouvement et dissuader les intérimaires de faire grève. Peine perdue.
Le 27 juillet, rebelote ! Nouveau débrayage des embauchés et des intérimaires. La CGT Manpower, la CGT Adecco et la CGT INTÉRIM ont dépêché sur place plusieurs de leurs militants pour prêter main forte aux salariés en lutte et au syndicat CGT de NOVARES.
A l’heure où nous bouclons cet article, des premières avancées ont été obtenues, mais insuffisantes. Le taux horaire a bien été relevé mais il n’atteint pas encore le taux minimum des embauchés. La prime de vacances a été versée aux CDI-Intérimaires mais pas aux intérimaires sous contrat classique.
De plus, la prime a été versée en totalité et non au prorata tel que le prévoit l’accord d’entreprise, ce qui risque d’entraîner un prélèvement de trop perçu sur salaire pour les CDI-I embauchés récemment. Le ras-le-bol est toujours là et la lutte continue, affaire à suivre…
La CGT a dénoncé lundi l'emploi à grande échelle de travailleurs détachés dans les exploitations agricoles du sud-est de la France, dans des conditions "d'esclavage moderne".
En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le syndicat a constaté l'utilisation massive d'ouvriers détachés dans nos campagnes.
L'inspection du travail affirme faire de la lutte contre ces fraudes une priorité mais n'a pas les moyens nécessaires. La réponse judiciaire est également insatisfaisante.
Par son inaction, le gouvernement encourage cette forme de dumping social.
La CGT a dressé une liste des exploitants qui auraient recours à ces fraudes.
Venus généralement du Maroc et d'Amérique latine, Équateur notamment, ces travailleurs sont employés dans les champs par des agences d'intérim espagnoles, en fraudant massivement les lois sur le travail détaché, qui imposent de respecter le droit du travail français.
Nous parlons de personnes humaines en captivité, qui travaillent dans des conditions dignes de l'esclavage. Beaucoup travaillent 11 heures par jour, parfois tous les jours, dans des conditions difficiles et sont renvoyés immédiatement en cas d'accident ou de maladie.
À Châteaurenard (Bouches du Rhône) la CGT à notamment rapporté la situation de travailleurs logés à 6 ou 8 dans un mobil-home moyennant 230 euros de loyer chacun.
Ces travailleurs sont transportés d'exploitation en exploitation en minibus et privés de liens avec les autres salariés pour qu'ils n'aient pas conscience qu'ils sont sur-exploités. Certaines exploitations se sont séparées de tous leurs ouvriers agricoles et ne travaillent plus qu'avec un cadre qui commande des travailleurs détachés.
De grandes exploitations maraîchères sans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse et horticoles dans le Var sont notamment concernées.
En 2014, la justice s'était saisie de la question et une enquête avait été ouverte au parquet de Marseille sur des suspicions de "fraude aux prestations de service internationales" à l'encontre de l'une des principales sociétés d'intérim espagnoles qui envoyait à l'époque des travailleurs détachés dans les campagnes françaises, Terra Fecundis.