Le 23 mars, la CGT occupe l’agence MANPOWER de Compiègne.
Alors que les salarié-e-s d’UNILEVER s’étaient mis en grève pour obtenir des augmentations de salaire et que l’accès au site était bloqué par les grévistes, l’agence MANPOWER avait cru bon de bafouer la loi en décidant de priver d'une partie de la rémunération les salarié-e-s intérimaires qu’elle détache sur le site.
Pourtant, la loi est claire.
Si les salarié-e-s intérimaires ne peuvent effectuer leur mission, à cause de piquets de grève interdisant l'accès au lieu de travail, de la désorganisation complète de l’entreprise utilisatrice, ou de l'occupation des locaux de l'entreprise, leur rémunération est maintenue sur la base hebdomadaire prévue au contrat de mission.
Devant une telle atteinte aux droits des intérimaires, les élu-e-s de la CGT MANPOWER, soutenu-e-s par la CGT INTÉRIM, se sont déplacé-e-s à Compiègne et ont occupé l’agence afin d’exiger le paiement des salaires et des primes des 90 collègues.
Après 3 jours d’occupation, la détermination des élu-e-s CGT et la fermeté de toutes les organisations de la CGT engagées dans ce conflit, ont fait rétablir le droit social français.
La Direction de MANPOWER a finalement assumé ses responsabilités.
Jeudi 25 mars, un protocole d’accord de fin de conflit a été signé par la CGT MANPOWER et la Direction. Les salaires et les primes correspondant aux jours non travaillés pour fait de grève dans l’usine, seront versés aux 90 salarié-e-s intérimaires.
La victoire est donc totale !
La CGT MANPOWER ne peut tolérer sur Compiègne et plus largement sur l’ensemble du territoire national, des situations de non-droit, qui au fil du temps tendent à institutionnaliser des pratiques hors-la-loi qui contribuent à la démolition du Code du travail.
Nous sommes confrontés à un enjeu essentiel ! La victoire obtenue sur l’agence MANPOWER de Compiègne est la victoire de TOUS les salarié-e-s intérimaires quelle que soit la société d’intérim pour laquelle ils travaillent.
C’est la victoire du collectif, de la solidarité sur l’individuel et l’individualisme !
MALTRAITANCE DES INTERIMAIRES ÇA SUFFIT ! LA COUPE EST PLEINE !
Depuis mardi 23 mars, l’agence d’intérim MANPOWER de Compiègne est occupée par la CGT alors que les salarié-e-s embauché-e-s de l’entreprise UNILEVER sont en grève depuis une semaine pour revendiquer des augmentations de salaire.
Pour faire plier la Direction de l’usine, les grévistes interdisent tout accès sur le site. De ce fait, les 80 salarié-e-s intérimaires en mission ne peuvent pas travailler. Pourtant, l’agence MANPOWER qui les détache, cherche par tous les moyens à rouler les salarié-e-s en leur annonçant que les salaires ne seraient pas payés. MANPOWER bafoue la loi et tente de fragiliser, une fois de plus, les travailleurs précaires qu’elle emploie !
La loi est claire !
Si les intérimaires sont dans l’impossibilité d’effectuer leur mission à cause de piquets de grève interdisant l'accès à l’entreprise utilisatrice, leur rémunération doit être maintenue !
Les élus CGT de MANPOWER, arrivés sur place pour soutenir les salarié-e-s en grève et informer les intérimaires de leurs droits, ont appris également que l’égalité de traitement entre embauchés et intérimaires n’était pas respectée pour ces derniers. L’agence, refusant de verser salaires et primes obligatoires.
Devant de telles attaques, une quinzaine de salarié-e-s et d’élu-e-s de la CGT MANPOWER ont décidé d’occuper l’agence pour exiger le maintien de la rémunération intégrale des intérimaires !
Pour la CGT INTÉRIM, il est inacceptable que le banditisme patronal ait pignon sur rue.
Plus que jamais, la solidarité des salarié-e-s est nécessaire pour que l’alignement des salaires dans l’égalité de traitement prévu par le Code du travail soit respecté et les travailleurs, quel que soit leur statut, puissent vivre dignement.
L’enjeu de ce conflit est de faire respecter les lois sociales, de bannir des pratiques patronales mafieuses et d'éviter leur généralisation à l'ensemble des salarié-e-s intérimaires de ce pays.
UNILEVER et MANPOWER sont responsables.
Toute atteinte aux droits sociaux des salarié-e-s doit être sévèrement sanctionnée.
Les élections sont en cours dans cette société d'intérim spécialisée dans le domaine médico-social et sanitaire et social.
Si vous êtes en mission en tant qu'infirmier-e, aide-soignant-e, éducateur-ice, accompagnant-e,...ou employé-e ou commerciale d'agence, vous avez le droit de voter pour les candidats CGT.
La CGT a réussi à négocier un protocole d'accord pour que les intérimaires et permanents présent-es chez MEDICOOP puissent exprimer leurs revendications à travers les candidats qui seront élus.
Le vote est électronique
Demandez vos clés de vote en vous connectant à l'adresse suivante :
https://www.e-votez.net/medicoopfrance/
Vous pourrez voter depuis votre ordinateur, votre mobile ou dans votre agence du 26 mars 2021 (à partir de 9h) au 02 avril 2021 (clôture des votes à 15h)
POUR QUE LA CGT SOIT REPRÉSENTATIVE DANS L'ENTREPRISE, VOTEZ AU 1ER TOUR !
Un second tour aura lieu en avril. Il permettra d'élire les membres du Comité sociale et économique (CSE)
Si vous souhaitez vous porter candidat-e avec la CGT, merci de contacter la CGT Medicoop, CASE 460, 263 rue de Paris 93514 MONTREUIL Cedex ou par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 5 avril 2021
VOTEZ POUR LES CANDIDATS CGT !
1er tour: du 19 mars au 26 mars
Par vote électronique
Demandez vos clés de vote en vous connectant à l'adresse suivante :
www.e-votez.net/LA FINANCIERE CONNECTT
Pour vous défendre, pour vous faire respecter, pour rendre visibles vos revendications et obtenir des nouveaux droits, les élections professionnelles sont l'occasion à ne pas manquer ! Voter au 1er tour est le moyen pour que la CGT soit représentative dans l'entreprise.
Un second tour sera organisé en avril.
Il permettra de confirmer la place des élus au Comité social et économique (CSE).
Si vous n'êtes pas encore candidat-e, faites vous connaître auprès de la CGT INTÉRIM avant le 29 mars ! En nous contactant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et au 01 55 82 89 80
Tout est possible pour celles et ceux qui s'organisent et ne se laissent pas faire !
APPEL AUX SYNDICATS CGT DES ENTREPRISES QUI UTILISENT DES INTÉRIMAIRES DE CONNECTT
Pour réussir ces élections, il est indispensable d'afficher la profession de foi sur vos panneaux d'affichage. Aidez les salarié-e-s intérimaires à exercer leur droit de vote.
Une CGT forte c'est une CGT présente partout !
Profession de foi CGT à diffuser et à afficher dans les entreprises utilisatrices
Depuis une semaine, les intermittents du spectacle occupent le théâtre de l'Odéon à Paris.
Ils réclament l'abrogation de la réforme de l'assurance-chômage, la poursuite sans conditions du versement des indemnités chômage en 2021 (année blanche) et la réouverture des lieux culturels.
Chaque jour, après l'assemblée générale des occupants, à 14H, une agora se déroule sur la place où les soutiens s'expriment.
Mardi 9 mars, d'autres communautés de salarié-e-s précarisés étaient présents à l'agora. Intérimaires, extras de l'évènementiel, hôtesses de l'air licenciées d'United Airlines et de British Airways ont ainsi pu exprimer leur solidarité et parler de leurs problématiques. Plusieurs intérimaires de Manpower, Adecco, Randstad, Start People et Supplay s'étaient rendus sur place à l'appel de la CGT INTERIM.
A Pau, Nantes, Strasbourg, Clermont-Ferrand, plusieurs théâtres ont été occupés cette semaine.
Depuis un an, des millions de salarié-e-s précaires sont exclus des aides de l'Etat, du dispositif d'activité partielle et une grande partie de l'assurance-chômage.
Lundi 8 mars 2021
Manifestation unitaire
Pour Paris, RDV 13h à Port-Royal vers République
(en province, consultez les appels CGT départementaux)
Premières de corvées, nous voulons l’égalité maintenant !
Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas non plus la Saint Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !
Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins ! Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40.
Lire la suite : Le 8 mars, mobilisationNotre journal est en ligne. Vous pouvez le télécharger.
Au sommaire: l'offensive de Pôle Emploi contre les chômeurs et les précaires, le congé paternité, les brèves du Crachoir et le management destructeur et source de mal-être au travail chez les salarié-e-s permanent-e-s.
Bonne lecture et surtout organisez-vous dans la CGT. Ne restez pas isolé-e-s !
Terrassé par une terrible maladie, Claude BIGOT nous a quitté́ le 8 février à l’âge de 57 ans.
Militant infatigable de la CGT MANPOWER, c’était un camarade de combat, de 1ère ligne, toujours présent pour plus de justice sociale pour les salarié-e-s. C’était quelqu’un qui faisait preuve de modestie et qui aimait avant tout la discrétion.
Tous ceux et celles qui l’avons côtoyé, nous avons eu la chance de connaître un camarade fidèle en idées comme en amitié.
À sa famille, ses proches, ses camarades du syndicat CGT MANPOWER, nous présentons nos sincères condoléances.
Jeudi 4 février 2021,
14h - Place de la République – Paris
Pour la province, rapprochez-vous des Unions locales CGT
Les salarié-e-s intérimaires sont les grands perdants de cette crise sanitaire et économique. Depuis mars 2020, 1 million d’intérimaires ont été victimes d’un gigantesque plan de licenciements qui ne dit pas son nom.
Jeté-e-s sur le bas-côté comme la peau d’un citron après avoir été pressé, les intérimaires nous sommes devenus la proie facile du système capitaliste qui nous condamne à la misère.
Pour celles et ceux encore en mission : le refus de primes Covid, le non-paiement des heures supplémentaires, le salaire au SMIC, les accidents du travail sous-déclarés, voire contestés, l’absence d’équipements individuels de sécurité complet, le manque de formation à la sécurité, l’inexistence de visites médicales, le chantage et les pressions, les procédures disciplinaires montées de toutes pièces pour accélérer les licenciements, l’attaque brutale du patronat de l’intérim, PRISM’EMPLOI, contre nos droits à la protection sociale de branche,...
Dans cette période extrêmement anxiogène, les salariés intérimaires subissent de plein fouet une surexploitation exacerbée et impitoyable d’un niveau jamais atteint ces dernières années.
La gestion INHUMAINE des salarié-e-s intérimaires en mission ou au chômage, pratiquée par un grand nombre d’entreprises utilisatrices, les sanctions et trop-perçus imposées par la Direction de Pôle emploi, comptent sur la bienveillance et la complicité du gouvernement et des sociétés d’intérim.
La situation sociale particulièrement dure que vivent aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de salarié-e-s intérimaires mais également, les autres travailleur-se-s précaires, les embauché-e-s, les retraité-e-s, les étudiants, et les privé-e-s d’emploi, nécessite une mobilisation d’ampleur.
Dans l’entreprise comme dans la rue, combattre les licenciements et les fins de mission, revendiquer de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, les 32h, faire face aux fourberies et à la répression des sociétés d’intérim et des entreprises utilisatrices, c’est se battre contre un système qui veut nous rendre esclaves.
Se mobiliser massivement permet d’amplifier le rapport de forces et de renverser la situation.
Uni-e-s et rassemblé-e-s dans les luttes, nous faisons bouger les lignes, nous nous faisons respecter !
Faites-vous entendre et mobilisez-vous !