Fermeture agences Gi Group : la CGT dénonce une stratégie antisociale
La fermeture des agences Gi Group en France révèle une politique de gestion brutale. En 2025, ce sont 22 agences qui disparaissent du paysage, venant s’ajouter aux 5 bureaux déjà fermés. Près de 100 salarié·es se retrouvent sans solution stable, ballotté·es entre mutations forcées et ruptures conventionnelles imposées.
Pourtant, le groupe annonce un chiffre d’affaires mondial de 5 milliards d’euros, dont 160 millions réalisés en France. Ce paradoxe n’est qu’apparent : il s’agit d’une stratégie froide de réduction des coûts humains au bénéfice exclusif des actionnaires.
Une manœuvre pour contourner la CGT
Contrairement à l’image donnée par l’opération de rachat, ce n’est pas Gi Group qui absorbe Kelly, mais Kelly qui absorbe Gi Group France. Objectif : neutraliser la CGT, qui était majoritaire chez Gi Group, alors que Kelly n’avait aucune représentation syndicale au CSE.
Résultat ? Lors de la présentation des fermetures d’agences, aucune expertise indépendante n’a été sollicitée. Sans opposition syndicale forte, la direction avance sans entrave.
Aucune protection pour les salarié·es
La direction ne propose ni plan social, ni licenciements économiques structurés. Elle s’appuie uniquement sur une clause de mobilité, parfois jusqu’à 200 km de distance, ou pousse à des ruptures « à l’amiable ». La fermeture des agences Gi Group devient ainsi synonyme d’exil ou d’humiliation.
La CGT reste mobilisée
La CGT dénonce ces pratiques et restera aux côtés des salarié·es concerné·es. Elle exige transparence, justice sociale et respect des droits fondamentaux. Parce que nos vies valent toujours plus que leurs dividendes.
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