Salariés de l’intérim en lutte : 1er Mai 2025 dans la rue, ils et elles ont fait entendre leur voix. Ils nous veulent dociles, précaires, muets. Mais ils étaient là, visibles et déterminés.
Présents partout en France, aux côtés des autres travailleurs, ils ont rappelé une vérité simple : la précarité n’est pas une fatalité, elle est organisée.
Quand certains multiplient les discours creux sur la « valeur travail », les salariés de l’intérim vivent l’éclatement des droits, les fins de mission brutales, les salaires au rabais, les heures non payées, les primes fantômes.
Pendant ce temps, d’autres syndicats signent des accords qui officialisent ces pratiques, au détriment des salariés eux-mêmes.
La CGT Intérim ne compose pas avec l’inacceptable.
Elle était dans la rue, drapeaux levés, convictions entières, avec les salariés de l’intérim.
L’égalité de traitement n’est pas une option.
Les droits sociaux ne sont pas des ajustements comptables.
Et les invisibles ne le resteront pas.
Les revendications portées par les salariés de l’intérim ne datent pas d’hier : égalité salariale, respect des missions, transparence des primes, arrêt des abus sur les heures complémentaires. Face aux logiques de dumping social, leur présence dans les cortèges rappelle que sans eux, rien ne tourne.
Ce 1er Mai, les revendications étaient claires : salaire égal pour travail égal, respect du droit du travail, protection contre les abus, fin des contrats précaires en série.
Les salariés de l’intérim veulent vivre dignement de leur travail, sans subir des ruptures permanentes ni des négociations biaisées.
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