28 avril : on ne veut plus de victimes du travail

Chaque jour, des travailleurs meurent ou sont brisés par leur emploi. La CGT Intérim appelle à agir pour la vie, la prévention, la justice.

Le 28 avril, Journée internationale pour la santé et la sécurité au travail, la CGT Intérim se joint à l’appel à l’action lancé par la CGT, les fédérations et unions impliquées.
Cette date, trop souvent réduite à une journée d’hommage, doit redevenir une journée de combat pour nos vies.


4 morts par jour, 135 000 inaptitudes par an

Ces chiffres glaçants ne sont pas le fruit du hasard : ils sont la conséquence directe des politiques patronales et gouvernementales qui sacrifient la prévention sur l’autel de la rentabilité.

Depuis les ordonnances Macron, les CHSCT ont été supprimés, les critères de pénibilité effacés, la médecine du travail laissée exsangue, et les employeurs trop rarement inquiétés, même en cas de faute grave.

Dans l’intérim, ces réalités sont encore plus marquées : conditions de travail précaires, mépris des risques, pressions managériales. Le travail brise, use, tue.


Nos revendications sont claires :

  • Le retour des CHSCT avec de réelles compétences environnementales

  • Le renforcement de l’inspection et de la médecine du travail

  • La reconnaissance pleine et entière de toutes les pénibilités, y compris dans les métiers féminisés

  • La réparation des victimes, avec reconnaissance de la faute inexcusable

  • L’abrogation de la réforme des retraites de 2023, et le retour au droit à la retraite à 60 ans, avec départs anticipés pour tous les métiers pénibles


Des actions concrètes auront lieu le 28 avril

Partout en France : devant les CHU, sur les chantiers, dans les DREETS et les DEETS.
Les salarié·es sont appelé·es à se rassembler en tenue de travail pour rendre visibles les métiers, les conditions, les souffrances… et les morts.

Cette journée est aussi une étape vers le 1er mai et la journée de grève prévue en juin.


Assez de commémorations muettes. Le 28 avril, on agit.

La CGT Intérim appelle ses structures, ses militants, ses syndiqué·es à se mobiliser, à rejoindre ou organiser des actions.
Parce qu’aucune mission d’intérim, aucun emploi, aucune fiche de paie ne vaut une vie humaine.