Mort d'un Salarié Intérimaire sans-papiers délégué par CRIT Intérim... Dans l'indifférence comme tant d'autres qui ont succombé. Déni de réalité pour la direction qui organise l'assemblée générale des actionnaires à Saint Ouen (93) à 10h00 Vendredi 10 Juin. La CGT Intérim appelle...
Depuis plusieurs mois, nous assistons à une violence gouvernementale tous azimuts contre les citoyens, contre les travailleurs, qui devient insupportable et qui ne doit pas rester sans riposte.
La répression policière qui sévit contre le mouvement social a atteint un niveau digne des heures les plus sombres de notre Histoire.
Le 1er Mai 2019, un cap a été franchi lors des attaques policières contre la manifestation parisienne.
Dès la première charge des CRS contre le cortège de la CGT, une dizaine de blessés dont trois par tir de LBD, ont été comptabilisés. Le véhicule de la CGT INTÉRIM a même essuyé les tirs de gaz lacrymogènes et les coups de matraque de policiers déchaînés. Les autres organisations syndicales présentes ont subi le même sort. Le secrétaire général de la CGT, Philippe MARTINEZ, a dû être exfiltré.
Ce 1er Mai, les « forces du désordre » se sont illustrées avec zèle, frappant et gazant hommes, femmes et enfants. Carte blanche leur a été donnée par le gouvernement pour massacrer gratuitement des dizaines de milliers de manifestants pacifiques, syndicalistes, salarié.e.s et simples citoyens venus en famille, avant de tenter de les encercler et de les interpeller.
Particulièrement bestiales, les charges et les provocations policières de la part des éléments en civil de la BAC. MACRON et le MEDEF comptent sur cette « garde prétorienne » dont le seul objectif est semer la terreur afin de bâillonner toute contestation.
La répression du 1er Mai est un aveu de faiblesse de ce gouvernement à la botte du MEDEF et des ultrariches.
Les travailleurs relèvent de plus en plus la tête, entendent résister et se donner les moyens pour ne plus se laisser faire, manifestent, créent leur syndicat, font grève, exigent des droits et se battent pour un avenir digne.
La CGT INTÉRIM condamne avec la plus grande fermeté la violence et les intimidations qui sont orchestrées par ce gouvernement et témoigne de toute sa solidarité aux victimes de la répression.
La CGT INTÉRIM réaffirme sa volonté de poursuivre la lutte pour les droits des salarié.e.s. Peu importe la répression et les intimidations. Notre détermination à défendre le droit de manifester et à conquérir une société plus juste et solidaire ne fait que grandir.
Notre journal bimestriel "La Mèche" n°45, met en exergue les dernières actions menées par la CGT INTÉRIM dans le cadre des Journées Rouges des Intérimaires en Colère et les luttes victorieuses organisées par les intérimaires sur plusieurs sites.
A lire aussi dans ce numéro, la mascarade de la fameuse "prime Macron" qui exclut un grand nombre de salarié.e.s intérimaires.
La CGT est la première organisation syndicale dans l’intérim.
Durant toute l’année 2019, beaucoup de salarié.e.s intérimaires et permanents sont appelé.e.s aux urnes.
L’excellent résultat des élections chez START PEOPLE (61% pour la CGT tous collèges confondus dont 69% au 1er collège), les élections à venir chez CRIT, SAMSIC, ACTUAL, SUPPLAY, MANPOWER, RANDSTAD, ADECCO, PROMAN, … sont une bonne occasion pour renforcer le rapport de forces.
En cette période d’élections professionnelles, le défi relevé par la CGT INTERIM est le suivant : s’imposer dans les CSE avec les voix de salarié.e.s qui, majoritairement, votent la toute première fois pour un syndicat d’entreprise.
CRIT : vote électronique du 3 au 29 mai,
ACTUAL : vote électronique du 16 au 21 mai
Depuis novembre 2018, les gilets jaunes, composés de dizaines de milliers de lycéens, étudiants, salariés, retraités et privés d’emploi, se manifestent contre les inégalités sociales imposées par le gouvernement.
Le président MACRON refuse de répondre aux demandes de la population et aux revendications des travailleurs. Les prix du carburant et des produits de première nécessité ne cessent de grimper, les cadeaux fiscaux aux entreprises font le bonheur des grands patrons, l’ISF (impôt sur la fortune) n’est toujours pas réactivé et les services publics subissent une offensive destructrice sans précédent.
Cherchant à étouffer les revendications et à casser les mobilisations par la répression, le gouvernement cherche à faire passer la grande mascarade du « Grand débat national ».
Par leur arrogance et leur mépris, MACRON et le MEDEF, sont les principaux responsables de cette situation. La mobilisation rencontre toujours le soutien de la population consciente des régressions sociales qui menacent leur avenir.
Dans les ronds-points, les grèves et les manifestations, les salarié.e.s intérimaires se font de plus en plus nombreux. Comme leurs collègues embauchés, ils refusent de se faire hacher par la caste qui dirige le pays. Ils ne veulent plus subir les conditions imposées par les patrons (salaires à la baisse, horaires intempestifs et modifiés à la dernière minute, conditions de travail épouvantables, radiations de Pôle emploi renforcées, contrats courts et précarisation de leurs métiers, non respect des qualifications, formations courtes et non qualifiantes, exclusion de la prime exceptionnelle de fin d’année dite « prime Macron » pour celles et ceux qui n’auraient pas travaillé le 31 décembre 2018, etc.)
Les « Journées rouges des intérimaires en colère » lancées depuis un mois par la CGT INTERIM, pour aller à la rencontre des intérimaires en mission, se traduisent par un franc succès. Elles sont l’expression du ras-le-bol qui couve depuis des années. Les mobilisations s'étendent et des actions sous des formes diverses se développent.
Dans ce contexte de construction et de convergences de luttes, la CGT INTERIM appelle ses syndicats et sections, les salarié.e.s intérimaires et permanents, à se mobiliser le 19 mars. Elle appelle à mettre en débat partout les modalités d’action, de grève et de manifestation.
Mardi 19 mars 2019
Rendez-vous Ile-de-France :
13h00 Place Edmond Rostand (RER Luxembourg) vers le MEDEF
Rendez-vous en province : Restez attentifs aux appels qui seront affichés ou distribués dans les entreprises où vous êtes en mission.
L'acte IV des " journées rouges des intérimaires en colère ", à l’initiative de la CGT Intérim se déroule ce mercredi 27 février à MASSY et WISSOUS aux entrepôts de la FNAC Logistique.
Les militants de la CGT Intérim et de la CGT Fnac Logistique et de l’Union Locale CGT de Massy iront à la rencontre des intérimaires à partir de 11H30 pour débattre et mettre au jour avec eux les nombreuses irrégularités quant aux salaires, à l’embauche, à l'égalité de traitement, à l’embauche en CDI, aux contrats de mission trop courts…
Le recours massif et permanent au travail temporaire est illégal et n’est pas acceptable. Ses effets sont catastrophiques pour tout le salariat.
Le monde du travail n’a jamais eu autant besoin de la présence de la CGT dans les entreprises. Les revendications portées par la CGT – augmentation des salaires, égalité intégrale de traitement pour les intérimaires et les CDD, embauches en CDI pour les intérimaires, salaire de remplacement à 100% en période d’intermission, … - sont les vraies réponses au mouvement des gilets jaunes qui cristallise un profond mécontentement social.
La CGT Intérim poursuit donc sa campagne d’information et ses actions avec les syndicats CGT des entreprises utilisatrices et l’interpro afin de prolonger avec les salarié-e-s intérimaires et embauchés le débat, pour porter les revendications face aux patrons, dans les entreprises utilisatrices et dans les agences de travail temporaire, là où s’accumulent les milliards de cadeaux fiscaux et les bénéfices produits par leur travail.
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L'acte III des " journées rouges des intérimaires en colère ", à l’initiative de la CGT Intérim s’est tenu devant l'usine agro-alimentaire VANDEMOORTELE, ce jeudi 21 février à Reims.
Les militants de la CGT Randstad, qui participaient à cette action, ont pu ainsi dialoguer avec les intérimaires et mettre à jour avec eux de nombreuses irrégularités quant à l'égalité de traitement – 13è mois non payé, contrats de mission non respectés, baisse des salaires en cours de mission - la liste des doléances s’allongeait au fil des conversations. La présence de la directrice régionale de Randstad et du directeur de l'usine a donné lieu à une discussion constructive et ceux-ci se sont engagés à régler la plupart des problèmes soulevés.
Le recours au travail temporaire dans cette entreprise a été aussi l’un des axes de la discussion avec la direction. Pourquoi ne pas embaucher plus en CDI dans cette entreprise qui accroit sa production ? Pourquoi laisser 20% des salariés dans une précarité qui mine la vie quotidienne ?
Le bon accueil faits aux gilets rouges de la CGT par les salariés, qu’ils soient intérimaires ou en CDI (beaucoup sont d’anciens intérimaires) prouve une nouvelle fois que le monde du travail n’a jamais eu autant besoin de la présence de la CGT dans les entreprises. Les revendications portées par la CGT – augmentation des salaires, égalité intégrale de traitement pour les intérimaires et les CDD, embauche en CDI pour les intérimaires qui le souhaitent, salaire de remplacement à 100% en période d’intermission - sont les vraies réponses au mouvement des gilets jaunes qui cristallise un profond mécontentement social.
La CGT Intérim a donc décidé de continuer, dans les prochaines semaines, sa campagne d’information et ses actions avec les syndicats CGT des entreprises utilisatrices et l’interpro et de prolonger avec les salarié-e-s intérimaires et embauchés le débat pour porter les revendications face aux patrons, dans les entreprises utilisatrices et dans les agences de travail temporaire, là où s’accumulent les milliards de cadeaux fiscaux et les bénéfices produits par leur travail.
LA CGT INTÉRIM REVENDIQUE :
• UNE PRIME EXCEPTIONNELLE DE FIN D’ANNÉE DE 1 200 € NET PAYABLE EN MARS
• UN SALAIRE MINIMUM À 1800 € bruts, l’AUGMENTATION DES SALAIRES, DES PENSIONS, DES PRESTATIONS ET MINIMAS SOCIAUX.
• L’EMBAUCHE IMMÉDIATE DANS LES ENTREPRISES UTILISATRICES DE TOUS LES SALARIÉS INTÉRIMAIRES QUI LE SOUHAITENT
• L’ÉGALITÉ INTÉGRALE DE TRAITEMENT ET LE VERSEMENT DE TOUTES LES PRIMES, Y COMPRIS CELLE D’INTÉRESSEMENT DE L’ENTREPRISE UTILISATRICE
• L’AUGMENTATION DES IFM (Indemnités de Fin de Mission)
• L’AMÉLIORATION DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE SÉCURITÉ
• UNE PRIME DE TRANSPORTS DE 150 € PAR MOIS
• LA PRISE EN COMPTE DE L’ANCIENNETÉ ET LE RESPECT DES QUALIFICATION
• UN SALAIRE DE REMPLACEMENT INTÉGRAL PAR L’ASSURANCE CHÔMAGE EN PÉRIODE D’INTERMISSION : Nous sommes disponibles pour travailler, nous devons être payés !
Les élections professionnelles aux Comités d'entreprise et des Délégués du Personnel, ont toujours été marquées par des résultats encourageants pour la CGT.
Tout récemment,les salarié.e.s intérimaires et permanents de START PEOPLE ont voté majoritairement au second tour pour la CGT: 69,63% au 1er collège.
Chez SYNERGIE, il est possible d'en faire de même si vous décidez de prendre en main votre avenir.
Portez-vous candidat.e sur les listes de la CGT.
Sandra Denis, déléguée syndicale CGT et salariée permanente de SYNERGIE en région Haute-Normandie est à votre disposition pour vous conseiller, vous soutenir au quotidien et vous accompagner dans vos démarches. N’hésitez pas à la contacter au 06 85 67 84 48
Appel à candidature
Tract salarié.e.s permanents
L’HEURE EST À L’ACTION, DÉBATTONS, RASSEMBLONS-NOUS ET PRÉPARONS LA GRÈVE !
Mardi 12 février, la seconde journée rouge des intérimaires en colère mobilisera les salariés de Renault à Douai et de Mc Cormick à Carpentras, avec notamment des bureaux d’embauche et des rassemblements :
• À l’usine Renault à Douai, de 12h00 à 14h00 sur le parking du local du CE.
• À l’usine Mc Cormick à Carpentras, de 11h30 à 13h30 à l’entrée du site, 1021 avenue des Marchés.
La colère des gilets jaunes, qui s’exprime sur les ronds-points et dans les manifestations depuis trois mois, est l’expression d’une crise du pouvoir d’achat et d’un ras-le-bol de la population. Salaire trop bas, transports et loyers trop chers. Les travailleurs et leur famille, les retraités, les étudiants, les salariés précaires notamment intérimaires, les privés d’emploi... : plus personne ne s’en sort. Sauf les premiers de cordée, si chers à Macron.
Un grand débat national qui ne répond pas aux attentes des salarié-e-s de l’intérim
Le grand débat national, proposé par Macron, ne répond pas aux attentes d’une grande majorité de travailleurs, gilets jaunes ou non. Aucun des thèmes imposés n’aborde la problématique de l’exploitation et de la précarisation des salarié-e-s, de la répartition des richesses créées dans les entreprises. Et les 2,5 millions de salarié-e-s intérimaires, dans leur très grande majorité ne bénéficieront pas des quelques avancées obtenues en décembre, comme la prime exceptionnelle de fin d’année. Ils resteront dans la précarité, leurs indemnités d’assurance-chômage entre deux missions étant revues à la baisse.
La CGT Intérim a donc décidé de lancer une campagne d’information et d’actions avec les syndicats CGT des entreprises utilisatrices et propose aux salarié-e-s intérimaires et permanents d’avoir ce débat avec les patrons, dans les entreprises utilisatrices et dans les agences de travail temporaire, là où s’accumulent les milliards de cadeaux fiscaux et les bénéfices produits par leur travail.
Deux jours après les manifestations qui ont rassemblé 300 000 personnes en France à l’appel de la CGT, la première journée rouge des intérimaires en colère, dans les usines de Renault à Cléon, d’Iveco à Annonay et Valeo à Amiens a été également un succès. 750 salariés ont signé la pétition demandant, entre autres revendications, une prime de 1200€ net, versée aux intérimaires avec le salaire de mars.
Des agences d’intérim, proches des sites industriels, ont été brièvement occupées dans l’après-midi par des délégations de salariés qui ont pu transmettre aux directions générales leurs revendications.
Le 7 février, sur les sites de RENAULT à Cléon, IVECOBUS à Annonay et VALÉO à Amiens,les salarié.e.s intérimaires ont répondu à l'appel de la CGT INTÉRIM et des syndicats CGT des entreprises utilisatrices.
A la colère exprimée par l'exclusion, pour une très grande majorité d'intérimaires, de la prime exceptionnelle de fin d'année, dite Prime Macron, sont venues se greffer les revendications d'augmentation de salaires, d'une prime transport, de la valorisation de la prime de fin de mission à 15% ainsi que l'embauche en CDI pour celles et ceux qui le souhaitent.
Le 7 février, la CGT INTÉRIM a lancé l'ACTE 1 des Journées rouges des intérimaires en colère. Une campagne d’information et d’actions avec les syndicats CGT des entreprises utilisatrices et des entreprises d'intérim, pour fédérer le ras-le-bol qui gronde chez les salariés.e.s intérimaires et construire la grève.
L’HEURE EST À L’ACTION, DÉBATTONS, RASSEMBLONS-NOUS
ET PRÉPARONS LA GRÈVE !
La colère des gilets jaunes, qui s’exprime sur les ronds-points et dans les manifestations depuis trois mois, est l’expression d’une crise du pouvoir d’achat et d’un ras-le-bol de la population. Salaire trop bas, transports et loyers trop chers. Les travailleurs et leur famille, les retraités, les étudiants, et plus encore les privés d’emploi : plus personne ne s’en sort. Sauf les premiers de cordée, si chers à Macron.
Un grand débat national qui ne répond pas aux attentes des salarié-e-s de l’intérim.
Le grand débat national, proposé par Macron, ne répond pas aux attentes d’une grande majorité de travailleurs et de gilets jaunes. Aucun des thèmes imposés n’aborde la problématique de l’exploitation et de la précarisation des salarié-e-s, de la répartition des richesses créées dans les entreprises. Et les 2,5 millions de salarié-e-s intérimaires, dans leur très grande majorité ne bénéficieront pas des quelques avancées obtenues en décembre, comme la prime exceptionnelle de fin d’année.
La CGT Intérim a donc décidé de lancer une campagne d’information et d’actions avec les syndicats CGT des entreprises utilisatrices et propose aux salarié-e-s permanents et intérimaires d’avoir ce débat avec les patrons, dans les entreprises utilisatrices et dans les agences de travail temporaire, là où s’accumulent les milliards de cadeaux fiscaux et les bénéfices produits par leur travail.
Ces premières journées rouges des intérimaires en colère, qui s’étaleront tout au long du mois de février, leur permettront de rencontrer les syndicalistes de la CGT Intérim et les militants CGT des entreprises utilisatrices et de décider ensemble des modalités des prochaines actions pour faire entendre et aboutir leurs revendications.
Ce jeudi 7 février, première « journée rouge des intérimaires en colère », trois rassemblements sont organisés :
• À l’usine Renault Cléon, de 12h30 à 14h30 à l’entrée P4BIS (à coté des locaux du CE)
• À l’usine de Valéo Amiens, de 13h00 à 15h00 à l’entrée du site
• À l’usine IVECO d’Annonay, de 12h00 à14h00 au local syndical de la CGT IVECO