Fin août à Paris, une trentaine de salariés intérimaires détachés par MANPOWER et START PEOPLE chez FEEDBACK, sous-traitant d’ENEDIS, ex-ERDF, pour installer les compteurs Linky, ont exercé un droit de retrait massif suite à deux accidents qui auraient pu coûter la vie à deux d’entre eux.
Le risque d’électrocution est permanent. Outils défectueux et jamais remplacés, équipements de protection individuelle inadaptés, ne sont que la pointe de l’iceberg.
Le combat de ces intérimaires illustre également des conditions de travail pénibles : vestiaires, WC, lieu de restauration inexistants, menaces et pressions de FEEDBACK.
Pour les épauler, des membres CGT des CHSCT des deux sociétés d’intérim et d’ENEDIS sont descendus sur le terrain et ont interpellé énergiquement les employeurs. Bien que quelques améliorations aient vu le jour et les salaires sont versés comme l’impose la loi pendant un droit de retrait, il reste encore quelques problèmes à régler. Les syndicats CGT des sociétés concernées maintiennent la pression. Il faut mettre les moyens nécessaires pour que les salariés soient en sécurité !
La CGT Intérim reste extrêmement vigilante et attentive et intervient de tout son poids dans la défense des droits des salariés intérimaires.