Tractage phénoménal le 31 Mai à l'aéroport Roissy Charles de Gaulles pour annoncer la tenue de permanences destinées aux personnel de l'intérim à l'Union Locale CGT Roissy Charles de Gaulle (https://www.facebook.com/profile.php?id=100063041961075) à partir du 15 juin.Leur page de site dédiée...
Le 6 Juin, défendons nos droits! Tous et toutes mobilisés pour le retrait de cette "réforme". Et pour la retraite à 60 ans. #votezCGT
Particulièrement ciblé par les réformes gouvernementales les plus récentes, censées limiter ses "privilèges" supposés, l'intérim concerne avant tout une majorité de travailleurs non qualifiés et précaires. Pour bientôt trois millions d'intérimaires en Start-up nation, comme ceux que nous avons rencontrés...
Le 23 mars, la CGT occupe l’agence MANPOWER de Compiègne.
Alors que les salarié-e-s d’UNILEVER s’étaient mis en grève pour obtenir des augmentations de salaire et que l’accès au site était bloqué par les grévistes, l’agence MANPOWER avait cru bon de bafouer la loi en décidant de priver d'une partie de la rémunération les salarié-e-s intérimaires qu’elle détache sur le site.
Pourtant, la loi est claire.
Si les salarié-e-s intérimaires ne peuvent effectuer leur mission, à cause de piquets de grève interdisant l'accès au lieu de travail, de la désorganisation complète de l’entreprise utilisatrice, ou de l'occupation des locaux de l'entreprise, leur rémunération est maintenue sur la base hebdomadaire prévue au contrat de mission.
Devant une telle atteinte aux droits des intérimaires, les élu-e-s de la CGT MANPOWER, soutenu-e-s par la CGT INTÉRIM, se sont déplacé-e-s à Compiègne et ont occupé l’agence afin d’exiger le paiement des salaires et des primes des 90 collègues.
Après 3 jours d’occupation, la détermination des élu-e-s CGT et la fermeté de toutes les organisations de la CGT engagées dans ce conflit, ont fait rétablir le droit social français.
La Direction de MANPOWER a finalement assumé ses responsabilités.
Jeudi 25 mars, un protocole d’accord de fin de conflit a été signé par la CGT MANPOWER et la Direction. Les salaires et les primes correspondant aux jours non travaillés pour fait de grève dans l’usine, seront versés aux 90 salarié-e-s intérimaires.
La victoire est donc totale !
La CGT MANPOWER ne peut tolérer sur Compiègne et plus largement sur l’ensemble du territoire national, des situations de non-droit, qui au fil du temps tendent à institutionnaliser des pratiques hors-la-loi qui contribuent à la démolition du Code du travail.
Nous sommes confrontés à un enjeu essentiel ! La victoire obtenue sur l’agence MANPOWER de Compiègne est la victoire de TOUS les salarié-e-s intérimaires quelle que soit la société d’intérim pour laquelle ils travaillent.
C’est la victoire du collectif, de la solidarité sur l’individuel et l’individualisme !