Face aux régressions sociales, les militant-e-s de la CGT sont à l’offensive et de tous les combats. Le gouvernement et le patronat nous ont « déclaré la guerre » parce que nous n’acceptons pas d’accompagner ces régressions. En criminalisant toutes...
Sur le chantier ITER à Cadarache, une vingtaine de salariés intérimaires espagnols de l’ETT EMCONOPA, groupe espagnol COPUNO dirigé par Francesc OJEDA, expriment leur ras-le-bol. Vendredi 22 juin, ils ont cessé le travail et se sont déplacés dans les algeco du...
Alors que la vie semble reprendre, l’ampleur du désastre montre son vrai visage. Celui de la précarité et ses ravages.
Aux plus de 500.000 salarié-e-s intérimaires qui se sont retrouvé-e-s au chômage depuis la mi-mars et dont une partie d’entre elles/eux se retrouvent sans revenus pour survivre, s’ajoutent maintenant les annonces des fermetures de site de l’automobile.
Le couperet tombe et tombe chaque jour. Chez RENAULT, le donneur d’ordre s’apprête à fermer des usines et licencier des milliers de salarié-e-s. Mais il n’y a pas que dans l’automobile que les licenciements se préparent.
Partout, des entreprises dévoilent les plans de restructuration. Comme d’habitude, les premiers à en payer les frais ce sont les intérimaires qui ne pourront pas retourner au travail ainsi que les sous-traitants des grands sites industriels et autres secteurs d’activité.
Mais l’heure n’est pas à la résignation ! Le déconfinement en cours doit servir pour se réorganiser et lutter pour notre avenir et celui de nos enfants. Nous exigeons du travail bien payé, oui ! Mais nous exigeons aussi l’annulation de la réforme de l’assurance chômage qui nous a été imposée en 2019 et qui nous condamne à l’extrême pauvreté !
La seule voie possible pour s’en sortir : la solidarité et la lutte !